We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

La Preuve du Contraire

by Fred Signac

supported by
/
  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    cd boitier cristal transparent livret seize pages

    Includes unlimited streaming of La Preuve du Contraire via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    ships out within 5 days
    Purchasable with gift card

      €12 EUR or more 

     

  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      €6 EUR  or more

     

1.
ALLUME LA BOUGIE Allume la bougie, S’il te plait ne parle pas. Ouvre la fenêtre, Laisse entrer l’été. Dans la chambre du fond, La guerre à la télé. Aucune leçon apprise Malgré les siècles passés, les siècles passés. J’ai besoin de quelqu’un. Je m’endors, je rêve, Dessine les deux seins Du monde, du monde. De rouge violet, et de sang Comme une boule de chewing-gum Que l’on jette au vent, De rouge violet et de sang. Aucune leçon apprise Malgré les siècles passés, les siècles passés, La guerre à la télé, Ouvre la fenêtre et laisse entrer l’été Laisse entrer l’été. Allume la bougie, S’il te plait, ne parle pas.
2.
LA PREUVE DU CONTRAIRE Une danse de salon, Un état second, Le chêne de St Louis Comme seul compagnon. Cette folle escapade, Hiver se dessinant, Ce qui nous rend malades, Les ruines les sentiments. Aucune consolation, Ne guérit l’affection, Aucun péché de chair, Ne nous aide à chercher. Ne nous aide à chercher, Ne nous aide à chercher. Et mordre la poussière, Comme Orphée aux enfers, On la trouve on la perd, Comme on coupe la lumière. C’est la preuve du contraire, La preuve du contraire, C’est la preuve du contraire. Un morceau d’innocence Vous ouvre au paradis, Un oiseau dans le temple Et le ciel irradie. Enfant pâle et sauvage, Ta langue est un latin, La vie tourne les pages, Le masque du destin. Aucune consolation, Ne guérit l’affection, Aucun péché de chair, Ne nous aide à chercher.
3.
LE CRI DU LOUP Du fond des vastes champs, Nuages de coton blanc. Les doigts agiles ramassent Et encaissent les coups Du maître qui, de son fouet, Rougit la peau noire lacérée, La serrer, dans ses doigts, La rage fait peur. La serrer, dans ses doigts, La sentir dans son cœur. Lacéré, dans tes doigts, Esclave chante tes pleurs. Homme de pierre et voix de velours. Des profondeurs primitives, Surgit alors le cri du loup, le cri du loup. Du fond des vastes champs, Nuages de coton blanc. Homme de pierre et voix de velours.
4.
LA PEUR D’OUBLIER C’est s’accrocher aux branches Du temps qui se déhanche, C’est dire c’est formidable Où s’épanche le diable. C’est la mémoire souillée, Et les mots soulignés C’est la peur d’oublier, c’est la peur d’oublier. C’est la vérité nue, La beauté contenue, Ce qui passe à la trappe Quand la vie nous échappe. C’est les petits souliers, Et les mots soulignés, C’est la peur d’oublier, C’est d’être indifférent. Avoir froid dans le sang, C’est rater l’étincelle Qui nous croise au réveil, qui nous croise au réveil. C’est s’accrocher aux branches Du temps qui se déhanche, C’est dire c’est formidable Où s’épanche le diable. C’est la mémoire souillée, Et les mots soulignés C’est la peur d’oublier, c’est la peur d’oublier. C’est la vérité nue, La beauté contenue, Ce qui passe à la trappe Quand la vie nous échappe. C’est les petits souliers, Et les mots soulignés, C’est la peur d’oublier, C’est d’être indifférent. Avoir froid dans le sang, C’est rater l’étincelle Qui nous croise au réveil, qui nous croise au réveil. Ce sont les yeux mouillés, Et les mots soulignés, C’est la peur d’oublier, c’est la peur d’oublier. Ce sont les yeux mouillés, Et les mots soulignés, C’est la peur d’oublier.
5.
CES MOTS QUE JE VOUDRAIS TE DIRE Ces mots que je voudrais te dire Ont la couleur de l’habitude, Je les connais comme on respire, Comme on se saoule d’altitude. Il n’est plus rien qui m’interdise De t’offrir la clé de mes rêves ; Aimer comme on quitte chemise Et montrer un cœur qui s’apaise. Ces mots que je voudrais te dire Pèsent en moi depuis trop longtemps, Quand le poison vire élixir Il est l’heure que tu les entendes. J’avais gardé comme un secret Ce qu’il est temps de dévoiler, Je m’étais montré si discret Que tu n’as rien pu déceler. Le temps est venu, implacable, De sortir de mon quant-à-soi, Les sentiments inoubliables, Je ne peux les garder pour moi. Je veux te parler ma chérie De ces instants d’apesanteur, Et de mon cœur endolori Quand tu m’enivrais de chaleur Quand tu m’enivrais de chaleur. Ces mots que je voudrais te dire Ont la couleur de l’habitude, Je les connais comme on respire, Comme on se saoule d’altitude. Il n’est plus rien qui m’interdise De t’offrir la clé de mes rêves ; Aimer comme on quitte chemise Et montrer un coeur ,qui s’apaise Un cœur , qui s’apaise.
6.
JE N’IRAI PAS DEMAIN Pour le sacrifice que demandent nos ventres Tandis que le sang coule comme devrait couler l’encre, Pour agir comme si plus rien ne nous perturbait Comme un bambin ne voit que la blancheur du lait, Pour que plus rien au grand jamais ne nous effraie, Je n’irai pas demain. Pour la fierté contre l’orgueil ou le contraire, Pour que vive en nous le sentiment de bien faire, Pour toute la chaleur que nous offre l’amour, Pour que tous les enfants jouent encore dans la cour, Pour que l’ardeur à vivre nous conduise toujours, Je n’irai pas demain. Pour écouter les autres, entendre la clameur, Se tourner hors de soi, comprendre ses erreurs, Sentir le vent du nord nous mordre le visage Lorsque la portière encadre le paysage, Pour se sentir plus fort dans les travers de l’âge, Je n’irai pas demain. Pour connaître nos cœurs et par delà les flammes, Pour ne plus prendre peur de la beauté des femmes, Pour ne plus rater aucun voilier en partance, Pour suivre nos idées sur le fleuve existence Et vivre simplement de plus ou moins d’aisance, Je n’irai pas demain. Pour ne pas échapper à la marche du monde, Pour qu’harmonie revienne en sa grâce féconde, Pour humer la fleur avant qu’elle ne soit flétrie, Pour éveiller en nous l’indocile assoupi Et pouvoir dire enfin ce grand oui à la vie, Je n’irai pas demain.
7.
POUR UN POÈME Je veux ranger mes certitudes Au grenier avec les vieux pulls, Je veux balayer devant moi Pour préparer le crépuscule, Pour accueillir ma douce lune Avant qu’elle ne passe les toits. Je veux respirer sans attendre, Et larmoyer sans me faire prendre Dans le grand filet de la vie. Je veux savourer l’herbe tendre, Me laisser dévaler la pente Sans m’accrocher aux draps du lit. Je veux faire partie d’un voyage Où des passagers d’un autre âge Me diront l’or du temps passé. Je veux arriver à la nage A la lisière de paysages Que je n’aurais imaginés. Je veux pour ne pas disparaître Même si parfois le temps s’arrête, Je veux parfaire mes illusions. Je veux plonger ma silhouette Dans ce miroir aux alouettes Où vont les bulles de savon. Je donnerais vie pour un poème, Une missive à ceux que j’aime, Chercher des minerais de mots, Faire le voyage de la peine Et comme on ramène luzerne Trouver ce qu’il y a de plus beau.
8.
Bloc-notes 04:14
BLOC-NOTES Un rire nocturne, Aux yeux de phosphore, Dont l’ombre indolore Rappelle un démiurge. La nuit une idée, A l’aube aux prémices L’encre d’une esquisse Dans sa nudité. Tout nous est donné, Nous sommes aveugles, Rentrant dans les meubles, Pour nous y cacher. Au rose églantier, La perle des sphères, Toujours on préfère L’entrée d’un sentier. Tout nous est donné, Nous sommes aveugles, Rentrant dans les meubles, Pour nous y cacher. Un rire nocturne, Aux yeux de phosphore, La nuit une idée Dans sa nudité.
9.
LES PLAGES LONGUES Une saison seule au monde Où domine la pénombre, Un hiver, quelques secondes. Peut-être un jour oubliera-t-on La beauté du pays Et de ses plages longues, Volontaires, imaginaires, Les chevaux tirent sur la longe. La mer vient lécher les rochers, Déjà les jours qui s’allongent, La brume endort même les clochers, Le sable pour plancher, Le paysage, Un accident. Peut-être un jour oubliera-t-on La beauté du pays Et de ses plages longues. Volontaires, imaginaires, Tous les chevaux sont partis, Et sur la côte légendaire Aux mille souvenirs meurtris, Le vent se fâche, Et sa colère soulèvera la mer, Brisant les bateaux s’il le faut S’il le faut. Peut-être un jour oubliera-t-on La beauté du pays Et de ses plages longues, Et de ses plages longues.
10.
LES MOTS ET LES PIERRES Les mots sont durs comme la pierre La pierre devient sable, Sable du désert ou désert de sable, Les mots sont comme des frères, Qui de la colère Qui du désert Quand tu te perds. J’écris cet hiver les mots, qui rendront sage Auront suivi les rivières sauront tourner la page, Les mots sont comme des pierres, Qui de la colère Qui du désert Peux-tu te taire ? J’écris les mots que tu liras demain pour laisser, comme hier Traîner mon stylo à portée de main écoute , ma prière Les mots sont comme des frères, Qui de la colère Qui du désert Je te laisse faire. La pierre devient sable sable du désert, Tes mots sont durs comme la pierre Durs comme la pierre Mais la pierre devient sable Sable du désert oh du désert Désert de pierres, Qui de la colère Qui du désert Désert de pierres.
11.
Aurore 03:01
12.
LE VOL DE L’AIGLE A tes hanches Un jardin suspendu, A mon dos Les lames du parquet sont tordues. J’ai froid soudain Dans ces couleurs inconnues. La chair de dinde, Les troubles dans la vue, Un air de dingue Dans ce miroir où tu es nue, Dans ces couleurs, inconnues. Le vol de l’aigle me ramène à la raison, Le vol de l’aigle traverse le plafond, L’ergot du seigle me parle et me répond, Le vol de l’aigle et le message du faucon. J’ai suivi La voie éraillée, De part et d’autre Des avions s’écrasent Dans le cendrier, dans le cendrier. J’ai suivi Ta voix éraillée, Le verbe l’emphase, Les mots les phrases Dessinent des incidents De papier froissé, de papier froissé. Le vol de l’aigle me ramène à la raison, Le vol de l’aigle traverse le plafond, L’ergot du seigle me parle et me répond, Le vol de l’aigle et le message du faucon. A tes hanches Un jardin suspendu, A mon dos Les lames du parquet se sont tordues Se sont, tordues.
13.
UN JOUR JE PARTIRAI Un jour je partirai dans une aube légère Serai rasé de frais, oublierai mes affaires Un jour je partirai et tu auras beau faire Sans affaire je prendrai ce train qui t’exaspère. Un jour je m’en irai m’en sentirai la force Connaîtrai le secret détiendrai l’antidote Un jour je m’en irai un matin comme un autre Poinçonn’rai mon ticket d’un geste désinvolte. Un jour, tu sais bien mon amour Qu’un jour, Je partirai, je partirai. Mais un jour je finirai ce que j’ai commencé Ce dont je te parlais non tu n’as pas écouté Un jour je finirai oui j’ai déjà commencé Je finirai ton portrait pour ne pas l’emporter. Un jour je partirai dans une aube légère Serai rasé de frais, oublierai mes affaires Un jour je partirai et tu auras beau faire Sans affaire je prendrai ce train qui t’exaspère. Un jour, tu sais bien mon amour Qu’un jour, Je partirai, je partirai. Mais un jour je finirai ce que j’ai commencé Ce dont je te parlais non tu n’as pas écouté Un jour je finirai oui j’ai déjà commencé Je finirai ton portrait pour ne pas l’emporter.

about

Plusieurs chroniques accueilleront favorablement cet album :

-Gérard Bar-David gonzomusic.fr/fred-signac-la-preuve-du-contraire.html

-Yan Kouton www.adecouvrirabsolument.com/spip.php?article5731

-Matthieu Dufour culturepopculture.com/2014/10/16/la-preuve-du-contraire/

crédit photo © Gianni Villa

credits

released October 2, 2014

license

all rights reserved

tags

about

SIGNAC France

FRED  SIGNAC      
  Auteur Compositeur Interprète.

Chanson française folk rock,poésie électrique.

Début sous le pseudo Dimanche Désuet en 1995.
Fred Signac apparaît en 2000.

Sept albums auto-produits seront publiés jusqu'à aujourd'hui.

Plus d'infos via un message personnel sur ma page Facebook.
... more

contact / help

Contact SIGNAC

Streaming and
Download help

Redeem code

Report this album or account

If you like La Preuve du Contraire, you may also like: