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SIGNAC

by SIGNAC

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  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    cd digisleeve livret huit pages

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1.
L'ENFER EST UNE DROGUE DURE   Un chantier qu'on ne termine jamais Une ligne discontinue Que rien n'imprime Un projet en suspens Déchiré comme la nuit Les putes en limousine Le cri des sirènes Entre police et ambulance Les fils qui glissent Les véhicules incendiés Un taxi qui pile Au feu orange Le compteur tourne En full HD Panoramique La poésie N'est plus qu'urbaine Forcément Le reste est mangé Par tous les crocodiles Les mecs en costumes HSBC Les dents qui rayent Le vernis admiré On les touche pas, eux Et plus rien pour conclure On les touche pas,eux Et plus rien pour conclure L'enfer est une drogue dure   Dossier des bancs Dont on a retiré les dossiers Monticule au milieu Personne ne doit plus S'y allonger Jet d'eau sur les SDF Au petit matin Sévices municipaux Balayeuse Miroir de rue mouillée Tant d'insomnies Interrompues Tant de rejet De bas d'immeubles qui dégueulent Leurs pantins plein les rues Tant d'infections Tant d'injections Tant d'affection Dissimulées. Panneaux d'affichage Top-models en rade Créatures d'Edgar Allan Poe, HP Lovecraft Ou bien Dorian Gray. Cette gitane qui danse Seule, Une espèce de danse du ventre Sa jupe si longue Lui tombe aux chevilles Le bar bondé N'ose l'aborder Peut-être est-ce la mort, Elle, si belle Enfin quelqu'un qu'on respecte Elle ramasse une cigarette Échappée de son paquet Lorsqu'une jambe apparaît, Inattendue La jupe est fendue Le dieu, le diable A genoux les prions Jamais rien pour conclure Jamais rien pour conclure, L'enfer est une drogue dure
2.
Unipolaire 03:07
UNIPOLAIRE A peine Une ondulation Juste le rêve Qu'on se lève Pas vraiment dans l'action, Bien que Dans des sables mouvants De plus en plus souvent L'horizon pas bien large Le passé passé A se tricoter des remords Nourrir un imaginaire A feu et à sang Aujourd'hui comme avant Aujourd'hui comme hier Nourrir un imaginaire Unipolaire C'est des yeux bien trop grands Faut pas rêver Ceux sont des yeux si grands Que tout le monde tombe dedans Quand même, Comme une fin pour de bon En gros caractères En surimpression Tout ce qui défile Au générique Des tonnes de mots Des tonnes de gens Sur l'écran Quand ça se termine, Mal, Quand ça se termine Y'a plus personne Dans la salle Quand ça se termine Je ne suis plus Qu'un épouvantail
3.
JE ME RETROUVERAI Comme un hiver qui finit Dans les eaux des caniveaux, Mais qui laisse derrière lui Le tapis des temps nouveaux. Comme une cité céleste Nous surplombant invisible Comme un message rupestre Nous dévoilant l'indicible. Comme l'encre quand elle sèche lève toujours un secret, Le vertige des hauts reliefs Nous y emmène au plus près ; Tu m'as caché, ma tristesse, mais je me retrouverai. Comme un langage d'antan, De ces mots désespérés, Que ne parlent plus les gens, Mais qui leur sert pour pleurer. Comme les chats sur les toits, Ou les flocons descendant, Tous ces bruits qu'on n'entend pas Continuent chemin faisant. Se fera la neige épaisse, Taisant les pas indiscrets, On reconnaîtra l'espèce De celui qui disparaît ; Tu m'as caché, ma tristesse, mais je me retrouverai. La naissance d'un crépuscule, Une journée qui décline, Il n'est rien qui capitule, Dans les nuits de caféine. Par les ombres bienfaisantes Un nouveau décor éclot , Par la lune blanchissante Une couleur vient d'en haut. Et dans un rayon oblique Où se dessinent les formes, L'astre a écrit un épître Que ne liront pas les hommes. Il faut l'or de la patience, Pour n'y comprendre que peut , Il faudra l'art et la science Pour ne s'y brûler au feu . Un hiver qui finit dans les eaux des caniveaux, Mais qui laisse derrière lui Le tapis des temps nouveaux. Le vent porte la promesse Tu m'as caché ma tristesse, Mais je me retrouverai Comme un langage d'antan
4.
CE QUI NE TUE PAS ASSASSINE Tout S'en ira de zéro Sans aucun plan Qu'un papier blanc Une encre à la criée Un corps à vif Comme on dit : Écorché. Rien ne sera plus compté Sera banni le mot Sincérité Inutile et Inutilisé Les chants d'amour Désertés Les herbes folles Aux pieds des Affiches déchirées. Sera magnifique tu verras Où l'immature Reprendra ses droits Tous phares éteints Des rails, Des trains Et zéro poésie Enfin Et zéro poésie Enfin Parce que maint'nant est un peu tard Qu'on a ignoré tous les signes Que c'est la bêtise crasse, La seule, Qui nous enlace Et nous console Parce que maint'nant est un peu tard, Qu'on a ignoré tous les signes, Alors, Dès lors, Qu'on le voit, Qu'on le voit pas, Ce qui ne tue pas Assassine Ce qui ne tue pas Assassine La beauté, L'enfer C'est un peu la même chose La mer quand elle Brasille Sous la lune Tes bas Grésil Parfois ton savoir-faire Parfait, Tes sentiments qui s'annulent
5.
EN SOLITUDE # En enfin seul, en plénitude, Je parle ici de solitude, Entre la douleur et l'ennui Se trouve un halo de répit, de repos. Un mégot encore chaud Rougeoie entre mes doigts, Et je ne tremble pas, Et je ne tremble plus. Je me suis construit un abri, Dans les débris d'un monde fini, Dans l'étendue d'un monde perdu. Le poing serré j'ai désiré, J'ai refusé, j'ai mesuré, J'ai remisé mes certitudes. Le pont levé je suis entré... En solitude Fallait-il aller plus avant Dans l'ombre au noir épaississant ? Faut-il vraiment suivre le vent, La vague allant dans l'entonnoir ? J'ai choisi, quel qu'en soit le prix, De lâcher l'ombre pour la proie, Pour la vie, pour la vue. Je me suis construit un pays, Dans les débris d'un monde fini, Dans l'étendue d'un monde perdu. Le poing serré j'ai désiré, J'ai refusé, j'ai mesuré, J'ai remisé mes certitudes. Le pont levé je suis entré... En solitude
6.
MARITIME ÉRECTION Bleue saphir, ombrageuse, ou ténébreuse Fossoyeuse du soleil. Simple zéphyr ou tempête allègre, Vers la terre en sommeil Invariablement Eaux et vents nous ramènent, Pareils à l'algue vieille, Aux sables s'abîmant (bis) Nous nous trouvons au réveil, Mouillés dans l'ombre déployée. D'une tour qui s'élève Au soleil grandissant, Une infinie cheminée A l'interminable escalier, Que marche à marche nous gravissons Jusqu'à la ronde lucarne, Jusqu'au dernier palier. Et là, affairé au feu qu'il entretient, Nous trouvons le gardien L'interrogeons, Il nous répond Ainsi jusqu'à la nuit, Où tant d'autres navires Sauront trouver le port, D'autres amants, lueur aidant Puis repartir, fendre le vent. Alors puisse le phare, En sa rude érection, Et pour longtemps encore, Leur garantir la direction Alors, puisse le phare, En sa rude, Érection
7.
UN COEUR A L'OEUVRE C'est beau de voir un coeur à l'oeuvre, Je me suis pris tant de couleuvres, Face à mon âme, présumée, Je me suis pris un mal de chien A faire des choses qui ne servent à rien, Délaissé, inhumé... J'ai pris rencart dans le factice M'accoutumant à ce bizarre, Au tutoiement de ces abysses Où je m'accoude quand il est tard, Délaissé, inhumé... J'ai pris ombrage de mon coeur libre Si facilement résumé, En quelqu'amour, en quelque cible, Farouchement blessé Délaissé, inhumé... Je suis mon regard, ma légende Dans toutes ses stupéfactions, Sur la lande je m'égare Je m'absente en noir profond Délaissé, inhumé.
8.
LA LANGUE DANS LAQUELLE JE PENSE La langue dans laquelle je parle, La langue dans laquelle je pense. Comme un bouquet de syllabes Lancé par inadvertance, Un idiome inconcevable Pour conjurer l'évidence. L'inutile et l'agréable, L'amnistie et la sentence, Les contraires qui se regardent, Le baiser de la distance. La langue dans laquelle je parle, La langue dans laquelle je pense. Un rêve un château de sable, Un babil, reste d'enfance, Le goût salé d'une larme, Le sourire de l'espérance. La langue dans laquelle je parle, La langue dans laquelle je pense Irisée comme l'opale, Mille mots cette confluence, Ce mutisme végétal Qui cache une telle abondance. Logorrhée sentimentale, Fleuve empreint de luxuriance, Ou bien trouble neuronal, Lysergie de la conscience. La langue dans laquelle je parle, La langue dans laquelle je pense. Un discours infréquentable, Une geste sans prévenance, Un séisme fondamental, Pour éveiller l'assistance. D'un péché original Au verbe et sa toute puissance, D'une parole indispensable Aux troubles de l'existence. La langue dans laquelle je parle, La langue dans laquelle je pense. Une pensée verticale Desservie par l'éloquence, Un art incommunicable N'attendant que fulgurance. L'alphabet considérable Ne peut qu'approcher le sens Pour y déposer les armes A la lisière, du silence.

about

Un besoin de création.

Un nouveau projet, SIGNAC , est donc paru en ce mois d'avril 2018.
De nouveaux mots, musique d'une langue réinventée.
Toujours dans une ombre confidentielle, un septième album, lui, a vu le jour.
Création entre intimes, ce disque se veut rupture. Semblable à la vie.
Reconstruire après la destruction, souffrance et rédemption.

Son but? Je l'ai trouvé.
Jouer la musique que j'aimerais entendre.
Jouir, ne plus subir.



Plusieurs chroniques ont accueilli favorablement cet opus :


Yan Kouton : ( Indiepoprock) www.indiepoprock.fr/OnAAussiEcoute/fred-signac-signac/

Olivier Triboulois : (A découvrir absolument) www.adecouvrirabsolument.com/spip.php?article7292

Greg Bod : ( Magic Revue Pop Moderne ) www.magicrpm.com/signac-clame-la-folie-et-la-douleur/

Guillaume Mazel : ( A découvrir absolument ) www.adecouvrirabsolument.com/spip.php?article7315

Gérard Bar-David : ( Gonzo Music ) gonzomusic.fr/fred-signac-signac.html

Catherine Laugier : ( Nos Enchanteurs ) www.nosenchanteurs.eu/index.php/2018/12/14/signac-lueur-noire/

Alain Birmann : (Longueur d'ondes) www.longueurdondes.com/2018/09/19/66726/



Interview par Jean-François Jacq :
www.buzzonweb.com/2019/05/signac-ou-la-pudeur-d-etre

credits

released May 1, 2018

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about

SIGNAC France

FRED  SIGNAC      
  Auteur Compositeur Interprète.

Chanson française folk rock,poésie électrique.

Début sous le pseudo Dimanche Désuet en 1995.
Fred Signac apparaît en 2000.

Sept albums auto-produits seront publiés jusqu'à aujourd'hui.

Plus d'infos via un message personnel sur ma page Facebook.
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